lundi 30 avril 2012

Semis de Maïs doux

Ce samedi 28, la température max a franchi la barre des 20°C pour la première fois de l'année, enfin...
Comme la météo annonce des maxima supérieures à 15°C et des minima autour des 10°C pendant quelques jours, je me suis décidé à semer du maïs doux à l'extérieur. J'attends donc la levée de ces 400 semences récupérées l'an passé sur des plants de Mirai 421 White F1. Pourquoi autant de semences? Le but est de transformer ce maïs cloné en un cultivar traditionnel. Le maïs étant très sujet à la dégénérescence par autofécondation, il est nécessaire de travailler un cultivar avec un grand nombre de plants (pour conserver un maximum de diversité génétique) afin d'obtenir une lignée suffisamment vigoureuse.

vendredi 20 avril 2012

Le Kaki en Belgique, une utopie? Suite

En lisant l'excellente compilation de Mr Lee Holdeman, j'ai trouvé cet extrait très intéressant :


"Astringent varieties are better suited to colder areas and can be grown anywhere in Japan where the annual average temperature is above 10 degrees Centigrade [50 °F] and where the average is 16 °C [60.8 °F] or more from April through October. Sweet, non-astringent varieties, can be grown in virtually every part of Japan where the annual average temperature is 13 degrees [55.4 °F] or above, with a 19-degree average [66.2 °F] during the period between April to October . . . In the warmer parts of Kyushu the quality becomes somewhat coarse (T. Chino 1984)."

En Moyenne Belgique, la température moyenne annuelle est de 10°C et la température moyenne d'avril à octobre est de 14°C. Il faudrait donc privilégier les variétés astringentes sous notre climat.

Pas de chance pour moi, Fuyu et Cioccolatino sont deux variétés non astringentes. Il ne me reste plus qu'à trouver des greffons de variétés astringentes (Costata, Hiratanenashi,...)  pour surgreffer mes plants l'année prochaine.

mercredi 18 avril 2012

Graines et Sélection

Les nuits froides du printemps ralentissent la levée des pois et plus particulièrement des pois sucrés (graine sèche ridée) et des haricots qui sont plus exigeants en chaleur. J'avais régulièrement de mauvaises levées lorsque j'achetais mes graines dans le commerce. Depuis que je produis mes graines, les levées sont toujours superbes...Pourquoi?



Premièrement, les semences sont toujours "fraîches", je n'utilise plus de lot vieillissant plusieurs années dans le garage. Les semences sont produites tous les deux ans ce qui permet de conserver une excellente capacité germinative.

Deuxièmement, la production des semences entraîne automatiquement une sélection dans la variété cultivée. Sélection qui est généré par les conditions de cultures (climat, sol, pratique culturale, pathogènes, parasites...) auxquelles les plantes sont soumises. Ainsi après quelques années de cultures, la variété initialement cultivée s'est adapté à MES conditions de cultures. Dans la réalité, les génotypes les plus adaptés aux contraintes de cultures sont isolées du pool génétiques de la variété de départ. 

Les grandes entreprises semencières produisent aussi leurs graines avec des conditions de cultures précises et particulières. Mais leurs conditions culturales sont sûrement très éloignées des vôtres et des miennes. En effet, une production commerciale nécessite un bon rendement et un minimun de risques donc épandages de pesticides et d'engrais chimiques sont la norme. De plus ces firmes choisissent les sites des cultures les plus appropriés selon les espèces à cultiver...Mais moi, je n'ai qu'un potager et je ne fait ni la pluie, ni le beau temps... Dommage. 

Si vous achetez chaque fois de nouvelles semences dans le commerce, aucune adaptation de la variété n'est possible puisque vous semez chaque année des semences appartenant au même pool génétique.  



Comment produire ses semences? Rien de plus simple pour les pois et les haricots... Vous ne récoltez pas une petite partie des plants semés et vous les laissez mûrir durant l'été. Afin de préserver un minimun de diversité génétique durant votre sélection, il est recommandé de conserver un minimum de 20 plants pour la production de graines. Pour ces deux légumineuses, les semences doivent être récoltées lorsque les gousses sont sèches mais avant qu'elles ne s'ouvrent. En effet, lorsque la gousse s'ouvre les graines sont rapidement contaminées par des spores des moisissures et des pontes de ravageurs. Après la récolte des gousses, laissez les sécher jusqu'à ouverture puis trier les semences puis stocker les graines dans un sachet de papier dûment étiqueté jusqu'à la saison suivante. 



Au Potager 17/04/12

Récolte de 7 turions d'asperges. Jusqu'à maintenant les nuits sont trop froides pour une belle poussée d'asperges. Ca devrait s'arranger puisque la météo annonce des températures nocturnes supérieures à 4-5°C.

Deuxième semis de Pois

Les Oignons et les Pois mettent un peu de verdure dans le potager

Dégâts des gelées tardives

Jusqu'à présent le mois d'avril a été ponctué de nombreuses gelées blanches (sans réelle conséquence) et par deux gelées plus fortes : le 1 avril avec -0,8°C et le 17 avril avec -0,4°C.

Ainsi les pistils de la majorité des fleurs de cerisiers ont été brûlés durant la gelée du premier avril.

lundi 16 avril 2012

Génotypes des Maïs doux

Le maïs doux diffère des autres maïs par la présence d’un ou plusieurs gènes qui altère la synthèse de l’amidon dans l’endosperme.
Jusqu’en 1961, tous les maïs doux était du type su1 (sugary). La première variété super-sucrée sh2 a été développée par John Laughnan (University of Illinois).
Actuellement huit gènes modifiant la synthèse des carbohydrates dans l’endosperme sont utilisés dans les variétés commercialisées de maïs doux.Ces gènes modifient la qualité gustative (flaveur, tendreté et texture), l’apparence des épis et de la plante, et la viabilité des semences.


Au verger 15/04/12

Floraison des pruniers, des cassis, du cerisier... mais du gel est annoncé pour la nuit prochaine...

Fin de floraison des groseilles rouge et des caseilles

jeudi 12 avril 2012

Au potager 08/04/12

Levée des Pois semés le 25 mars

Repiquage des Tomates

Semis des Cucurbitacées et Maïs
30 potirons hybrides
30 maïs Mirai F2
12 courgettes
3 courges musquées Sucrine du Berry

Greffage d'Asimina avec des greffons cv Davis et cv Sunflower (7 anglaises et une incrustation)

Plantation d'un Morus nigra (Mûrier noir)

jeudi 5 avril 2012

Le Cormier, ce fruitier oublié...

Le cormier, Sorbus domestica, est un sorbier originaire du Sud de l'Europe. Ses bourgeons gros, coniques, visqueux et verdâtres sont suivis par des feuilles composées pennées (de 11 à 21 folioles) et des corymbes de fleurs en mai-juin. Ses fruits, les cormes, arrivent à maturité en octobre-novembre. Les cormes ont la forme de petite poire et se consoment blettes.
Le cormier se rencontre rarement en Belgique. Deux beaux exemplaires sont visibles au jardin botanique de Liège et à Tilff.
De croissance lente, cet arbre atteint 20 mètres de haut et 3 mètres de circonférence. Si sa culture ne demande pas beaucoup de soins, le cormier préfère malgré tout les sols profonds et frais.
La multiplication du cormier peut être réalisée par semis ou par greffage. Le semis nécessite la stratification des semences. Les greffes de rameaux (anglaise, en fente) au printemps sont les plus usitées. Les porte-greffes compatibles sont : Sorbus domestica, Sorbus aucuparia, Crataegus sp.,...

Greffe en fente double sur le collet d'un Crataegus


Avant blettissement, les cormes sont extrêmement astringentes et immangeables. Par contre, les fruits blets sont connus pour être sucrés et avoir une saveur exotique agréable. Les cormes sont principalement utilisées pour faire des confitures ou une boisson fermentée nommé le cormé. La distilation des fruits fermentés fournit une eau-de-vie de bonne qualité.

A vos greffoirs...